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toyablement ; elles eurent beau crier, nous fûmes inflexibles, et nous ne leur fîmes graces que quand des flots de foutre eurent appaisé nos fureurs. L’infatiguable coquine, plus irritée que calmée par cette série de luxures, voulut encore passer la nuit avec moi, et se livra à mille débauches d’imagination, toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Ce que cette libertine faisait le mieux, sans doute, c’était de gamahucher le trou de cul. Elle avait l’art d’allonger et de durcir sa langue à tel point, que le doigt le plus long et le plus agile n’eût pas procuré de plus douces sensations.

Le besoin que nous avions eu de femmes ce jour-là, engagea la Durand à consentir enfin à ce que je lui proposais depuis long-tems. Nous augmentâmes notre établissement de quatre créatures charmantes, et nous en retînmes, au-dehors, plus de cinq cents, pour les avoir à nos ordres, nous les voulions.

Je n’ai pas besoin de vous dire à quels excès de turpitude nous avons vu des hommes et des femmes se livrer dans notre maison. Quelque savante que je fusse, j’appris encore ; et j’avoue que je n’aurais jamais