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Moberti, sans préférence, nous examine un moment tous les trois, il baise cependant le mien avec ardeur, le gamahuche profondément ; alors il ordonne à l’un de ses gitons de se placer entre mes jambes et de m’arracher des poils, de manière à produire en moi des soubre-sauts, pendant lesquels il continue d’enfoncer toujours sa langue dans le trou de mon cul, et sa maîtresse le branle pendant qu’elle-même est branlée par l’autre giton. Écoutez-moi bien, dit alors le brigand, et sur-tout, exécutez ce que je vais vous prescrire, du mieux qu’il vous sera possible : il faut faire partir un pet dans ma bouche au même instant ou l’on vous arrache un poil ; et au sixième, en même-tems que le pet, il faudra pisser sur le nez du jeune homme qui vous épile, en l’accablant d’invectives. Je suis assez heureuse pour satisfaire ce singulier libertin, avec toute la ponctualité qu’il desire ; et quand j’en suis à l’inondation et qu’il m’entend l’accompagner d’invectives adressées à l’objet de sa luxure, pour venger son bardache, il s’empare d’une poignée de verges et m’étrille un quart-d’heure entier. Que fais-tu donc, que fais-tu donc, s’écrie Zanetti, par une suite