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peau neuve qu’on venait de lui faire en l’écorchant ; mais ce fut bien autre chose, quand on enleva cette seconde, et qu’il fallut fouetter sur la troisième : les grincemens de dents de cette malheureuse, ses hauts-le-corps faisaient le plus grand plaisir à voir. Cordelli voyant que je me branlais à ce spectacle, vint me chatouiller lui-même ; mais occupé du supplice de sa victime, il chargea la Durand de ce soin ; et mon amie, toute aussi émue que moi, se fit rendre ce qu’elle me prêtait. L’opération fut longue, nous déchargeâmes trois ou quatre fois ; toutes les peaux de cette créature furent enlevées, sans que les organes de la vie fussent encore endommagés. Il n’en fut pas de même lorsqu’on lui attaqua les nerfs avec des pointes d’acier rougies au feu. Ses cris redoublèrent de force ; elle était fort lubrique à voir. Cordelli veut l’enculer en cet affreux état ; il en vient à bout, et continue à la percer avec ses fers rouges tout en la sodomisant. L’excès de la douleur absorbe à la fin dans elle, tout ce qui la retenait encore à la vie, et la malheureuse expire en recevant le foutre de son bourreau dans le cul. Un sérieux glacé, caractérise alors tous les traits