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chatouille le clitoris, encule, reste dix minutes au fond du derrière, et Raimonde est jetée nue dans une cage de fer, remplie de crapauds, de serpens, de couleuvres, de vipères, de chiens enragés et de chats, qui jeûnaient depuis quatre jours. On ne se figure ni les cris, ni les contorsions, ni les haut-le-corps de cette malheureuse si-tôt que les animaux l’eurent atteinte ; il était impossible de voir des impressions de douleur d’un genre plus pathétique. Je n’y tins pas ; Durand me branlait bien en face de la cage où foutait Cordelli, sucé par une vieille : en un instant, toutes ces bêtes couvrirent Raimonde, au point qu’on ne la vit bientôt plus. S’attachant aux parties charnues, les fesses et les tetons furent dévorées en peu de minutes. Comme elle ouvrait la bouche en criant, une vipère s’insinua dans son gosier et l’étrangla, malheureusement trop tôt pour nos plaisirs. En ce dernier instant, l’autre bourreau foutait Cordelli, le coquin sodomisait une vieille en gamahuchant le cul de la seconde, et maniant mes fesses d’une main, celle de la petite fille qui restait, de l’autre, et Durand continuait de me branler.