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projet, dis-je bas, qui m’échauffe le plus. Si tu savais, Durand, combien il m’électrise… Je t’en supplie, ma bonne, déchargeons sur cette délicieuse idée ; et comme je branlais fort bien Elise, et que Durand la sodomisait à merveille, la petite coquine déchargea la première. En cet instant, Durand lui applique des claques terribles sur les fesses ; elle se retire du cul, et blasphêmant comme une damnée, elle gronde cette malheureuse de ce qu’elle l’a troublée par sa décharge. Le devoir d’une victime, lui dit-elle durement, est de se prêter, jamais elle ne doit se permettre de partager aucun plaisir. Allons, coquine, il faut que je vous fouette, pour vous apprendre à m’avoir dérangée. Je lui tiens la victime, et la scélérate l’étrille un quart-d’heure. Elise connaissait cette manie, elle en avait souvent été la victime avec moi ; mais de ses jours elle ne l’avait reçu avec autant de violence. Tu vas lui gâter les fesses, disais-je, et demain Cordelli. — Il aime ces vestiges, ils le font bander, et la libertine continuait d’étriller au sang ; enfin, l’orage cesse, Durand m’encule, et veut, pendant sa décharge, avoir les fesses déchirées d’Elise, à la hauteur de ses baisers.