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m’irrite et me répugne à-la-fois. — Il est donc ce qui convient à la volupté, me répondit Durand ! car les plus grands plaisirs ne naissent que des répugnances vaincues. Sonne-là, amusons-nous-en, jurons sa perte en la branlant ; rien ne m’amuse comme ces sortes de trahisons. — Ah ! Durand, que d’infamies tu me fais faire. — Dis plutôt que de voluptés je te prépare. Elise paraît, toujours belle comme l’amour ; elle se met complaisamment entre nous deux ; Durand, qui ne la connaît pas encore, prend à la caresser le plus extrême plaisir. Voilà vraiment une voluptueuse créature, dit la coquine, en la couvrant de baisers ; fais-la coucher sur toi, Juliette, et chatouille lui le clitoris, pendant que je vais l’enculer… Oh ! quel voluptueux cul, comme notre homme va s’égayer sur ces belles fesses ! et la garce gamahuchant l’anus, ne tarda pas à y introduire son petit engin. Étendue sur Elise, et par conséquent sur moi, elle suçait nos bouches alternativement. Depuis douze heures de suite, nous dit-elle, que je fais du libertinage, je devrais être épuisée… et je ne me suis jamais senti tant d’ardeur… et moi aussi, m’écriai-je, et c’est notre