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Nous ne disons encore rien de Bretagne; il faut voir qui y commandera^[1]. Vous êtes bien heureux que personne ne vienne vous aider à faire votre charge. M. de Grignan donnera la chasse à ces démons ^[2] qui sortent des montagnes, et vont s’y recacher. Il y en a beaucoup en Languedoc^[3] M. de Broglio et M. de Bàville^[4] ; ce sont comme des esprits, ils disparaissent ; ^[5] qui ne seront pas les moins nécessaires.

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↑ 31. De M. le duc de Chaulnes, ou de M. le maréchal d’Esfrées. (Note de Perrin)
↑ 32. Les religionnaires du Dauphiné. Voyez la lettre de Mme de Sévigné à Bussy du 16 mars suivant, p.524
↑ 33. Hier M. de Barbezieux vint dire au Roi, comme il sortoit du sermon, qu’il s’étoit fait quelques assemblées de mauvais convertis séditieux en Languedoc. Folleville qui est en ce pays-là avec son régiment, a marché à eux, et avoit mis des milices derrière les endroits où ils se retiroient d’ordinaire. Il les attaqua en tête avec quelques dragons joints à six compagnies de son régiment, les fit fuir, et ils donnèrent dans l’embuscade, où il y en eut trois cents de tués. Il y en avoit déjà eu qui s’étoient assemblés auprès de Castres et auprès de Privas, et qu’on avoit dissipés. Ces mouvements ont obligé le Roi à demander au Languedoc quatre mille hommes de milices, dont on fera des régiments. » (Journal de Dangeau, au 28 février.)
↑ 34. Intendant en Languedoc. Voyez tome III, p.9, note 16.
↑ 35. « aussi vous voyez dans les provinces des armées, etc » (Edition de 1954)
↑ 36. Le roi d'Angleterre donna à Lauzun l'ordre vacant par la mort d'Aibermale; et, dans le même temps le prince d'Orange donnait à Londres le même collier au maréchal de Schomberg (Note de l'Edition de 1818). On lit dans la Gazette du 5 mars : « le 25 du mois dernier » (c'est sans doute une faute pour : « le 27 »), le roi de la Grande-Bretagne entendit la messe dans l'église métropolitaine... il dîna chez M de Lauzun , à qui il avait donné le matin l'ordre de la Jarretière et il alla au palais d'Orléans, voir Mademoiselle d'Orléans, etc » -- dans les deux

[1] 31. De M. le duc de Chaulnes, ou de M. le maréchal d’Esfrées. (Note de Perrin)

[2] 32. Les religionnaires du Dauphiné. Voyez la lettre de Mme de Sévigné à Bussy du 16 mars suivant, p.524

[3] 33. Hier M. de Barbezieux vint dire au Roi, comme il sortoit du sermon, qu’il s’étoit fait quelques assemblées de mauvais convertis séditieux en Languedoc. Folleville qui est en ce pays-là avec son régiment, a marché à eux, et avoit mis des milices derrière les endroits où ils se retiroient d’ordinaire. Il les attaqua en tête avec quelques dragons joints à six compagnies de son régiment, les fit fuir, et ils donnèrent dans l’embuscade, où il y en eut trois cents de tués. Il y en avoit déjà eu qui s’étoient assemblés auprès de Castres et auprès de Privas, et qu’on avoit dissipés. Ces mouvements ont obligé le Roi à demander au Languedoc quatre mille hommes de milices, dont on fera des régiments. » (Journal de Dangeau, au 28 février.)

[4] 34. Intendant en Languedoc. Voyez tome III, p.9, note 16.

[5] 35. « aussi vous voyez dans les provinces des armées, etc » (Edition de 1954)

[p493-6] 36. Le roi d'Angleterre donna à Lauzun l'ordre vacant par la mort d'Aibermale; et, dans le même temps le prince d'Orange donnait à Londres le même collier au maréchal de Schomberg (Note de l'Edition de 1818). On lit dans la Gazette du 5 mars : « le 25 du mois dernier » (c'est sans doute une faute pour : « le 27 »), le roi de la Grande-Bretagne entendit la messe dans l'église métropolitaine... il dîna chez M de Lauzun , à qui il avait donné le matin l'ordre de la Jarretière et il alla au palais d'Orléans, voir Mademoiselle d'Orléans, etc » -- dans les deux

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