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cinquante mille petits écus mal payés.[2] Ce mariage s’est fait on ne sait comment. Mme de Mirepoix donne son fils, qui est grand parti[3], au plus médiocre de la cour : je veux voir ce que dit sur cela Mme du Puy-du-Fou[4]. On ne parle, ma chère bonne,[5]que de la reine d’Angleterre : elle a prié qu’on la laissât un peu respirer à Boulogne, jusqu’à ce qu’elle eût des nouvelles du roi son mari, qui s’est sauvé d’Angleterre, et l’on ne sait encore là où il est [6] 16 Le Roi a envoyé trois carrosses à dix chevaux à cette reine, des litières, des pages, des valets de pied, des gardes et un lieutenant et des officiers. Nous vous dirons tout cela dans la feuille du bon Bigorre[7] M. de Lauzun doit être bien content de cette aventure, où il a montré de l’esprit, du jugement, de la conduite, du courage, et enfin il a trouvé le chemin[8] de Versailles





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  1. Mirepoix, maréchal de la Foi, etc. Il mourut à l’âge de trente-neuf ans, en 1699, sans enfants de Marie-Angélique de Saint-Nectaire, fille de. Henri duc de la Ferté et de Marie-Isabelle^Gabrielle- Angélique de la Mothe-Houdancourt qui mourut le 3i mars I713, à l’âge de trente-cinq ans. Leur mariage fut célébré le 16 janvier suivant. Voyez Saint-Simon, tome II, p. 292 et 293, et le Mercure de janvier 1689, p. 249 et suivantes.
  2. 11. « Cinquante petïts mille écus. » (Édition de 1754.)
  3. 12. « Qui est un grand parti. » (Ibidem.)
  4. 13. Madeleine de Bellièvre, marquise du Puy-du-Fou (tome II, p. 53, note 6), mère de Madeleine du Puy-du-Fou, marquise de Mirepoix (future belle-mère de Mlle de la Ferte : tome III, p. 544, note 2), et de Marie-Angélique du Puy-du-Fou, seconde femme de M. de Grignan. (Note de Perrin.)
  5. 14. Les mots « ma chère bonne, » manquent dans l’édition de 1754, et sont remplacés, dans celle de 1737, par « ma chère fille. »
  6. 15 Et l'on ne sait encore la où il est (Edition de 1737) -- sans qu'on sache encore où il est (Edition de 1754)
  7. 17. Voyez les premiers numéros de la Gazette de 1689 et sur l’abbé Bigorre, ci-dessus, p. 323, note 18.
  8. 18.....de cette aventure ; il a montré de l’esprit.... et a trouvé