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ia nature n'aidant point à ces cordiaux admirables, il ̃ est retombé, et depuis quatre jours il se .défend contre la mort, tantôt à l’agonie, tantôt prenant du quinquina, puis retombant en telle sorte, que sa fille l’a quitté il y a plus de deux jours dans une foiblesse; et M. de Rohan^[1] fort inconsidérément mit son suisse rouge à la place du vert, et puis honteux de cette imprudence, il remit le vert à la place du rouge, et puis à trois heures après midi il a pu remettre le rouge en toute sûreté : c’est à cette heure qu’il a passé avec beaucoup de peine, et parlant toujours. Il a écrit au Roi, lui a demandé encore pardon, et ses bontés pour ses enfants. Je ne sais s’il a demandé le gouvernement ou le justaucorps bleu^[2]^pour Monseur de Rohan Monsieur l’évèque de Mirepoix ^[3], qui le conduit au ciel, lui

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↑ 3. Voyez tomes II, p. 308, note 6, et V, p. 448, note 2. L’édition de 1773, notre seule source pour cette lettre, n’a que l’initiale R* Deux lignes plus loin, elle donne imprudence, que l’édition de 1818 et les suivantes ont remplacé par impudence.
↑ 4. Le duc de Rohan était loin d’être en faveur, et n’eut pas l’ordre, bien qu’en état de l’avoir, à la promotion de cette année. Le Roi donnant même publiquement ses motifs d’exclusion contre le duc et trois autres, dit de lui qu “ outre qu’il ne le voyoit guère, il falloit avouer qu’il n’en étoit pas aimé, qu’il le lui rendoit. » -- «Ce discours, dit Saint-Simon, courut bientôt partout et fit voir que M. de Rohan n’avoit pu effacer auprès du Roi la préférence de son mariage. » (Addition au Journal de Dangeau, tome II, p. 254.) C’est la fille de Vardes, « extrêmement riche et unique, que Je duc de Rohan préféra à la fille et à la charge du duc de Créquy, ce que le Roi ne lui pardonna jamais. s (Addition au même tome, p. 165.) Le gouvernement d’Aigues-Mortes valait vingt et une mille livres de rente ; il fut donné à d’Aubigné, frère de Mme de Maintenon et le brevet de justaucorps en broderie fut donné au comté de Brionne. Voyez le Journal de Dangeau, aux 4 et 7 septembre 1688. Sur le justaucorps à brevet, voyez tome VII, p. 237, note 3.
↑ 5. Pierre de la Broue, évêque de Mirepoix du 8 septembre 1680

[1] 3. Voyez tomes II, p. 308, note 6, et V, p. 448, note 2. L’édition de 1773, notre seule source pour cette lettre, n’a que l’initiale R* Deux lignes plus loin, elle donne imprudence, que l’édition de 1818 et les suivantes ont remplacé par impudence.

[2] 4. Le duc de Rohan était loin d’être en faveur, et n’eut pas l’ordre, bien qu’en état de l’avoir, à la promotion de cette année. Le Roi donnant même publiquement ses motifs d’exclusion contre le duc et trois autres, dit de lui qu “ outre qu’il ne le voyoit guère, il falloit avouer qu’il n’en étoit pas aimé, qu’il le lui rendoit. » -- «Ce discours, dit Saint-Simon, courut bientôt partout et fit voir que M. de Rohan n’avoit pu effacer auprès du Roi la préférence de son mariage. » (Addition au Journal de Dangeau, tome II, p. 254.) C’est la fille de Vardes, « extrêmement riche et unique, que Je duc de Rohan préféra à la fille et à la charge du duc de Créquy, ce que le Roi ne lui pardonna jamais. s (Addition au même tome, p. 165.) Le gouvernement d’Aigues-Mortes valait vingt et une mille livres de rente ; il fut donné à d’Aubigné, frère de Mme de Maintenon et le brevet de justaucorps en broderie fut donné au comté de Brionne. Voyez le Journal de Dangeau, aux 4 et 7 septembre 1688. Sur le justaucorps à brevet, voyez tome VII, p. 237, note 3.

[3] 5. Pierre de la Broue, évêque de Mirepoix du 8 septembre 1680

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