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<reffollow=p116>troit à toutes heures dans le cabinet du Roi, s’y mêloit dans la conversation, tenoit le dé, attaquoit le Roi, tiroit un fils de France, frâppoit sur l’épaule à un prince du sang et aux plus grands seigneurs, et tout étoit en respect devant lui car il ne laissoit pas d’être dangereux, et il n’y avoit ni ministre ni faveur qui ne le ménageât. Il s’étoit prodigieusement enrichi.</re nent la litière. Vous entretenez si bien tout le commerce [1]de mes amies, que je n’ai qu’à vous prier de continuer, et d’aimer aussi le bon Corbinelli[2] comme je l’aime je lui souhaite ce bonheur, comme ce que j’imagine de meilleur p

Adieu [3], aimable et chère fille : je vous assure que vous m’aimez trop. Voilà Mme la duchesse de Chaulnes qui entre, qui me gronde sans savoir bonnement pourquoi, et qui embrasse la belle Comtesse. Tout Bourbon écrit présentement ; demain matin tout Bourbon fait autre chose c’est un couvent. Hélas ! du serein, bon Dieu ! ou le </ref>pourrions-nous prendre[4] ? Il faudroit qu’il y eût de l’air. Point de sauces, point.de ragoûts. J’espère bien jeter un peu cet hiver le froc[5] aux orties dans notre jolie auberge.





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  1. 18. Tous les commerces (Edition de 1754)
  2. 19. « Le bon Corbinelli que vous savez que j’aime. » (Ibidem.)
  3. 20. Cette phrase manque dans le texte de 1754, où la suivante commence ainsi « Voilà Mme de Chaulnes qui entre, etc. »
  4. 21 « Vous parlez du serein où le pourrions-nous prendre?» (Édition de 1754.)
  5. 22 « J’espère bien cet hiver jeter un peu le froc, etc. » (Ibidem.)