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1671


Mme de Verneuil, Mme d’Arpajon, Mmes de Villars, de Saint-Géran[1], M. de Guitaut, sa femme[2], la Comtesse[3], M. de la Rochefoucauld, M. de Langlade, Mme de la Fayette, ma tante, ma cousine, mes oncles, mes cousins, mes cousines, Mme de Vauvineux, tout cela vous baise les mains mille et mille fois[4].

Je vois tous les jours votre fille, ce qui s’appelle à l’âtre[5]. Je veux qu’elle soit droite, voilà mon soin : cela seroit plaisant d’être votre fille et de M. de Grignan, et qu’elle ne fût pas bien faite. Je suis habile, j’ai même des précautions inutiles.

    donnent ainsi ce passage : « Le Roi la reçut avec des larmes de joie, et Mme de Montespan. Elle a eu plusieurs conversations tendres. » Mme de Montmorency, dans une lettre au comte de Bussy, du 25 février 1671, s’exprime ainsi au sujet du retour de Mme de la Vallière : « Des gens, qui disent l’avoir ouï, assurent que le Roi et Mme de Montespan ont eu grand démêlé sur cela, et que celle-ci ne vouloit point souffrir le retour de l’autre. »

  1. 12. Françoise-Madeleine-Claude de Warigniés, fille unique de François, seigneur de Montfreville, frère cadet de M. de Blainville (premier gentilhomme de la chambre de Louis XIII), avait épousé en 1667 Bernard de la Guiche, comte de Saint-Géran, parent du marquis de Villars (voyez sur lui la note de la lettre du 22 mai 1675). « Leur union, dit Saint-Simon (tome I, p. 320), étoit moindre que médiocre. » Elle fut dame du palais de la Reine, et quelque temps disgraciée. « C’étoit en tout, dit encore Saint-Simon (ibid.), une femme d’excellente compagnie et extrêmement aimable, et qui fourmilloit d’amis et d’amies. » Nous voyons par la lettre du 15 juillet 1671 qu’elle était en correspondance avec Mme de Sévigné.
  2. 13. Pour M. et Mme de Guitaut, et un peu plus loin pour Mme de Vauvineux. voyez la lettre suivante.
  3. 14. Très-vraisemblablement la comtesse de Fiesque. Voyez la note 3 de la lettre 34.
  4. 15. Le chevalier de Perrin a remplacé tout cet alinéa par ces deux mots : « J’ai une infinité de compliments à vous faire. »
  5. 16. Au foyer, au moment où on la remue, la lave, l’habille et lui met d’autres langes. Voyez le Lexique. — Ces mots, que nous tirons de notre ancienne copie, y sont ainsi écrits : « Ce qui s’appelle alastre. »