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l’assure déjà qu’il ne sera que réchauffé, et qu’il le tirera du fond de cette gibecière que vous connoissez. Adieu, ma divine bonne, il y a raison partout ; cette lettre est devenue un juste volume. J’embrasse le laborieux Grignan, le Seigneur Corbeau, le présomptueux Adhémar, et le fortuné Louis de Provence, sur qui tous les astrologues disent que les Fées ont soufflé. E con questo mi raccomando[1].


Et pour inscription : Livre dédié a Madame la comtesse de Grignan, mère de mon petit-fils[2].


231. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME DE GRIGNAN.

À Paris, le jour de Noël.

Le lendemain que j’eus reçu votre lettre, qui fut hier, M. le Camus me vint voir. Je lui fis voir ce qu’il avoit à dire sur les soins, le zèle et l’application de M. de Grignan pour faire réussir l’affaire de Sa Majesté[3]. M. de Lavardin vint aussi, qui m’assura qu’il en rendroit

    tome XIV, p. 299 ; tome III, p. 171 ; la Correspondance de Madame, tome I, p. 245 et suivante ; la fin de la lettre du 13 janvier 1672, et, vers la fin aussi, la lettre du 5 janvier 1674.

  1. 22. Formule italienne : Et avec cela, et là-dessus, je me recommande, je vous baise les mains.
  2. 23. C’est ainsi que se termine la lettre dans notre manuscrit. Est-ce la suscription ou un post-scriptum badin qui joue sur l’idée de volume exprimée un peu plus haut ?
  3. Lettre 231 (revue en partie sur une ancienne copie). — 1. Voyez la Notice, p. 130, où il faut remplacer le chiffre de six cent mille francs par celui de cinq cent mille.