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DE CHARLES DE SÉVIGNË, ETC. xtv

que l’attachement et le respect avec lequel je serai toute ma vie, Monseigneur,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur, SEVIGNE

  • l446 bis. DE CHARLES DE SÉVIGNÉ

AU COMTE DE PONTCHARTRAIN.

MONSEIGNEUR,

Je reçus avant-hier une lettre de Monsieur l’évêque de Dol[1], qui me mande que vous approuvez la proposition qu’il me fait d’aller en diligence à Paris, pour en repartir aussitôt après, et venir achever l’affaire de la capitation. Permettez-moi, Monseigneur, de vous représenter avec toute sorte de respect que tous les commissaires des états sont présentement assemblés, qu’on est dans le fort de l’ouvrage, qu’il ne peut être interrompu, et qu’il seroit très-difficile de faire revenir une seconde fois les mêmes personnes à qui on a eu[2] tant de peine à faire abandonner leurs maisons. M. de Mejusseaume[3]n’est

  1. Lettre 1446 bis (revue sur l’autographe). -- 1. Jean-François Chamillart, évêque de Dol du 3o novembre 169a au 15 avril 1702; il était frère du futur contrôleur général des finances et ministre de la guerre. Voyez la lettre suivante.
  2. 2. SeVigné avait d’abord écrit : « qu’on a eu. »
  3. 3. Nous lisons dans une lettre de l’évêque de Saint-Malo, du Guémadeuc, du 5 novembre 1695, lettre que nous avons déjà citée (ci-dessus, p. XLI, note 4) « Nous venons. de recevoir et d’installer M. de Mejusseaume dans la survivance de la charge de Monsieur son père, procureur syndic de nos états. » Une lettre de Vannes, du 7 novembre 1699, signée Mejusseaume, remercie Pontchartrain d’une pension de six mille livres que les états de Bretagne viennent d’accorder, dit la lettre, au sieur de Coetlogon, mon fils et mon survivancier. Nous avons vu aussi un projet d’arrêt proposé par