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Malaret). Camille est enchantée ; elle va très bien ; le petit Paul crie souvent et fort, ce qui prouve qu’il n’est pas enchanté. Adieu, mon petit chéri ; j’irai t’embrasser dimanche probablement avec Léon, Je t’embrasse bien tendrement. Ton oncle Gaston t’embrasse.

Grand’mère de Ségur.


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Paris, jeudi 21 mars 1868.
Mon cher petit Jacques,

Je suis aussi heureuse que toi de ton triomphe ! Premier ! Je n’espérais un si beau succès que pour la fin de l’année, et encore ! Te voilà donc chef de file ! Sois-le toujours pour tout ce qui est bon et sage. C’est papa qui doit être joliment surpris et enchanté !…..

Nous irons tous te voir dimanche prochain. Pierre et Henri iront te complimenter mercredi. Ils ont sauté de surprise et de joie en apprenant que tu avais été premier. Adieu, mon petit chéri ; à dimanche.

Grand’mère de Ségur.


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Paris, lundi, midi 15 avril 1868.

Cher enfant, voici ton gros ballon qui arrivera à temps, j’espère, pour que tu puisses l’essayer. C’est Pierre qui te le porte. Ton oncle Gaston ira à Vaugirard jeudi ; il vous fera une petite instruction, et il te verra après ou avant. Je crois que c’est vers trois heures qu’il vous parlera.

J’irai te chercher pour tes vacances de dix jours. À revoir mercredi, cher petit ; je t’embrasse tendrement.

Grand’mère de Ségur.