Vous m’accusez, général, ainsi que Paul et ma pauvre maman, d’avoir manqué de respect aux enfants de madame votre nièce.
Ah !!! c’est donc vrai, puisque tu le devines si bien.
Non, mon général ; c’est faux.
Comment, c’est faux ? Je suis donc un menteur, un calomniateur !
Non, non, mon bon, mon cher général ! mais… je ne veux rien dire ; papa m’a dit que c’était mal de vous tourmenter en rapportant de vos neveux et de vos nièces. »
Le général se tourna vers Dérigny ; son visage prit une expression plus douce, son regard devint affectueux.
Merci, mon brave Dérigny, de ménager mon mauvais caractère ; et toi, Jacques, merci de ce que tu m’as dit et de ce que tu m’as caché. Mais je te prie de me raconter sincèrement ce qui s’est passé et de m’expliquer pourquoi ma nièce est si furieuse.
Pardon, général… J’aimerais mieux ne rien dire… Vous seriez fâché peut-être, … ou bien