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quelque chose ! » dit le général en s’avançant toujours vers le perron.

Il le descendit, approcha de la voiture, parla au courrier, écarta la foule à coups de canne, pas très fortement appliqués, mais suffisants pour les tenir tous hors de sa portée ; les gamins s’enfuirent à une distance considérable.


Il vit avec surprise un enfant de trois ou quatre ans.

Le général

C’est vrai ; voilà un petit bonhomme qui dort paisiblement ! Dérigny, mon cher, je crois que le courrier a raison : on aura laissé l’enfant dans la voiture parce qu’il dormait. — Ma nièce est sur la route avec les sept enfants et les femmes. »

Le général, voyant les chevaux de sa nièce trop fatigués pour faire une longue route, donna des