Page:Ségur - Le général Dourakine.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sera prêt, menez-le à l’intendant en chef, auquel vous recommanderez de lui donner cent coups de bâton bien appliqués.

— Oui, mon général, je n’y manquerai pas », répliqua Dérigny bien résolu à n’en pas dire un mot et à tâcher de faire révoquer l’arrêt.

Ils continuèrent la visite des chambres, et les trouvèrent toutes plus ou moins salies et dégarnies de meubles. Dérigny réussit à calmer la fureur du général en lui promettant d’arranger les plus propres avec ce qui lui restait de meubles et de rideaux.

« Si vous voulez bien m’envoyer du monde, mon général, dans une demi-heure ce sera fait. »


« Aller dire qu’on donne cent coups de bâton à ce coquin. »

Le général se tourna vers Vassili.

« Va chercher tous les domestiques, amène-les tout de suite au Français, et ayez bien soin d’exé-