Je le sais, grand-père ; mais votre santé est bonne, et vous vivrez longtemps encore.
Mon enfant, sais-tu que je serais bien heureux si Romane ne nous quittait jamais ?
Et moi aussi, grand-père, je voudrais qu’il restât toujours avec nous.
S’il nous quittait, ce serait bien triste !
Oh oui ! bien triste ; c’est lui qui anime tout, qui dirige tout ; mes frères et moi, nous ne faisons rien sans le consulter.
Tu l’aimes donc ?
Je crois bien, que je l’aime ! Je l’aime autant que vous, grand-père. »
Le général sourit, baisa le front de Natasha.
Eh bien, mon enfant, il dépend de toi de faire rester Romane près de nous toujours.
De moi ? Dites vite, grand-père ; que faut-il-faire ?
Une chose bien simple : devenir sa femme, pour qu’il devienne le fils de ta mère et le mien !