était mis. Elfy engagea tout le monde à s’asseoir ; il fallut l’ordre exprès du général pour que les Dérigny et les Moutier se missent à table.
Je ne pensais pas que vous eussiez si vite oublié nos bonnes habitudes, ma petite Elfy et mon grand Moutier ! Nous étions si bons amis, jadis !
Et nous le sommes encore, mon général ; pour vous le prouver, nous vous obéissons sans plus de résistance. Viens, Elfy ; obéis comme jadis.
À la bonne heure ! Ici, à ma droite, Elfy ; Moutier, près de ma nièce Dabrovine ; Natasha, à la gauche de Moutier ; Romane, près de Natasha ; Mme Dérigny, à ma gauche ; Alexandre, Michel, Jacques et Paul, où vous voudrez ; je ne me mêle pas de vous placer.
Moi, près de mon bon Moutier.
La place est prise par les dames, mon ami ; va ailleurs. »
Les quatre garçons se placèrent en groupe tous ensemble. Elfy prouva au général qui ni elle ni sa sœur n’avaient perdu leur talent pour la soupe aux choux, la fricassée de poulet, la matelote d’anguilles, le gigot à l’ail, la salade à la crème, les pommes de terre frites et les crêpes. Le géné-