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III

DÉRIGNY TAPISSIER


Quand Mme Dérigny s’éveilla, elle se trouva seule : les enfants dormaient encore, et son mari n’y était pas. N’ayant pour tout ustensile de toilette qu’un seau d’eau, elle s’arrangea de son mieux, cherchant à écarter les pensées pénibles de la veille et à mettre toute sa confiance dans l’intelligence et le bon vouloir de l’excellent Dérigny.

Effectivement, quand il revint de sa tournée avec le général, il apporta à sa femme une foule d’objets utiles et nécessaires qu’il avait su demander et obtenir.

« Comment as-tu fait pour avoir tout ça ? demanda Mme Dérigny émerveillée.

Dérigny

J’ai fait des signes ; ils m’ont compris. Ils sont