raient à supporter les enfants, à son pays enfin, et elle pleura.
Quand Dérigny rentra après le coucher du général, il la trouva pleurant encore ; elle lui dit la cause de son chagrin ; Dérigny la consola, l’encouragea, lui promit que dès le lendemain elle aurait les objets les plus nécessaires ; que sous peu de jours elle n’aurait rien à envier à l’Ange-gardien ; enfin il lui témoigna tant d’affection, de reconnaissance pour son dévouement à Jacques et à Paul, il montra tant de gaieté, de confiance dans l’avenir, qu’elle rit avec lui de son accès de désespoir et qu’elle se coucha gaiement.
Il la trouva pleurant encore.
|
Elle prit la chambre entre celle des enfants et celle de Dérigny, pour être plus à leur portée ; la porte resta ouverte.
Tous étaient fatigués, et tous dormirent tard