Mme Papofski frémit. Son règne sera retardé de deux mois au moins.
Il me semble, mon oncle, que dans son état de souffrance vous séparer d’elle serait lui donner un coup fatal. Elle vous aime tellement que la pensée de vous quitter…
Vous croyez ? Pourquoi m’aimerait-elle autant ?
Ah ! mon oncle ! tous ceux qui vous connaissent vous aiment ainsi.
Comment ! tous ceux que je quitte meurent de chagrin ? C’est effrayant, en vérité. Mais… alors… vous aussi vous mourrez de chagrin ; et vos huit enfants avec vous ! Ce qui fait neuf personnes !… Voyons…, eux n’en font cinq ; c’est quatre de moins que j’aurai sur la conscience… Alors… décidément je reste avec vous.
Mais non, mon oncle, ils seront neuf comme chez moi, en comptant les Dérigny !
C’est vrai ! Mais… la qualité ?
Ah ! mon oncle, je ne vaux pas ma sœur ; et mes enfants ne peuvent se comparer aux siens, si bons, si gentils ! Natasha est si charmante ! Et puis M. Jackson ! quel homme admirable ! Comme