nières années, et sur ses enfants, dont elle faisait elle-même l’éducation.
La conversation fut interrompue par une dispute violente et des cris de fureur.
Eh bien, qu’ont-ils donc là-bas ?
Je vais voir, mon oncle ; ne vous dérangez pas. »
Mme Dabrovine entra dans la galerie ; elle trouva Alexandre qui se battait contre Mitineka et Yégor ; Michel retenait fortement Sonushka ; et Jacques, les yeux brillants, les poings fermés, se tenait en attitude de boxe devant Paul, qui essuyait des larmes qu’il ne pouvait retenir. Natasha cherchait vainement à séparer les combattants. Les autres criaient à qui mieux mieux.
L’entrée de Mme Dabrovine rétablit le calme comme par enchantement. Elle s’approcha d’Alexandre et lui dit sévèrement :
« N’êtes-vous pas honteux, Alexandre, de vous battre avec votre cousine ? »
Les enfants commencèrent à parler tous à la fois ; Natasha se taisait. Sa mère, ne comprenant rien aux explications des enfants, dit à Natasha de lui raconter ce qui s’était passé. Natasha rougit et continua à garder le silence.
« Pourquoi ne réponds-tu pas, Natasha ?
— Maman, c’est qu’il faudrait accuser… quelqu’un, et je ne voudrais pas…