tu sois nouvellement arrivée, parce qu’elle est la plus vieille ; elle a bien dix ou douze ans de plus que toi.
Oh non ! mon oncle, pas à beaucoup près.
Ma sœur, laissez dire mon oncle. Ça l’amuse de me vieillir et de vous rajeunir.
Mettez que je me sois trompé de deux ou trois ans, ma nièce ; Natalie a trente-deux ans, vous en avez bien quarante-deux.
Cinquante, mon oncle, soixante, si vous voulez.
Hé ! hé ! nous y arriverons, ma nièce ; nous y arriverons. Voyons, vous êtes née en mil huit cent seize…
Ah ! mon oncle, à quoi sert de compter, puisque je veux bien vous accorder que j’ai soixante ans ?
Du tout, du tout, les comptes font les bons amis, et…
Mon cher oncle, nous voici dans la salle à manger ; je dois avouer que j’ai si faim…
Et moi j’ai faim et soif de la vérité ; alors je dis de mil huit cent…