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INTRODUCTION

Pour le reste de mon livre, j’ai surtout consulté, parmi les auteurs qui ont écrit sur la Haute-Bretagne, le docteur Fouquet, Ogée, Mme de Cerny, Habasque, Ce dernier, qu’il est de mode de dédaigner aujourd’hui, ne mérite pas ce discrédit, et souvent il m’a été donné de reconnaître la justesse de ses observations.


Tels sont les éléments dont se compose le texte de mon travail, où j’ai essayé de tracer en quelque sorte le tableau de la mythologie populaire de la Haute-Bretagne. Cette enquête sera complétée par d’autres volumes : les Coutumes et les Fêtes, la Médecine superstitieuse, etc., dont je m’occupe de recueillir les matériaux.

J’ai rapproché les traditions et les superstitions de la Haute-Bretagne de celles des autres pays ; mais presque toujours j’ai systématiquement borné les notes comparatives à la France et aux pays qui parlent français. Ainsi qu’on le verra en jetant un coup d’œil sur les livres[1] que j’ai consultés, la liste en est déjà longue. Aller au delà m’aurait entraîné à un commentaire démesurément étendu : un livre d’ensemble ne peut pas, comme la monographie d’un seul conte ou d’une superstition déterminée, embrasser le domaine de la littérature populaire comparée, déjà si vaste et qui s’agrandit de jour en jour.

  1. On trouvera cette liste dans le deuxième volume.