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RENART LE BESTORNÉ.

A cui il font de granz essoingnes.
Diex les confonde
Qui sires est de tout le monde !
Et je r’otroi que l’on me tonde
Se maus n’en vient ;
Quar d’un proverbe me sovient,
Que l’en dit : Tout pert qui tout tient :
C’est à bon droit.
La chose gist sor tel endroit
Que chascune beste voudroit
Que venist l’Once[1].
Se Nobles copoit à la ronce
De mil n’est pas .i. qui en gronce[2],
C’est voirs sanz faille :
L’en seusche[3] guerre et bataille,
Il ne me chaut, mès que bien n’aille.


Explicit Renart le Bestorné.

  1. Voyez, pour l’explication de toutes ces personnifications allégoriques empruntées au Roman du Renart, la note Z, à la fin du volume.
  2. Ms. 7615. Var. Je ne croi pas que nul en gronce.
  3. Ms. 7633. Var. Hom seuege.