Page:Roux - La Question agraire en Italie, 1910.djvu/234

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fièvre dont 129 cas primitifs et 447 récidives, soit en tout 3,4 pour 100 d’atteints ; les autres cas de maladies diverses se sont élevés à 733. La malaria est donc aujourd’hui extrêmement atténuée grâce aux mesures prises[1]. Cette même année, on installa dans les Marais Pontins, mais seulement à partir du 26 juillet jusqu’au 30 novembre, trois ambulances qui traitèrent préventivement 11 465 personnes ; il y eut 1 294 cas de fièvre, soit 10,6 pour 100 et 686 cas de maladies diverses ; en 1907, la proportion des malariques est tombée à 6,8 pour 100 et, en 1908, à 1,2 pour 100.

Tels sont les moyens employés pour lutter contre la malaria, et tels sont les résultats obtenus. Ils sont entièrement satisfaisants, et l’Italie peut être fiera de son œuvre ; elle a remporté une belle victoire sur le mal qui depuis tant de siècles décimait ses enfants et condamnait tant de régions à une misère dont on ne prévoyait pas la fin. Il s’est trouvé des hommes de science et de cœur pour étudier le mal avec la ferme volonté de le détruire. Si leur but n’est pas encore pleinement atteint, il est en voie de l’être grâce à l’appui des

  1. Voici les résultats obtenus d’année en année :
    Années. Cas de malaria.
    An
    Avant la campagne
    1900 
    31,0 pour 100
    Depuis la campagne
    1901 
    26,0
    mmmmmmm
    1902 
    20,0
    mmmmmmm
    1902 
    20,0
    mmmmmmm
    1903 
    11,0
    mmmmmmm
    1904 
    10,0
    Extension de la prophylaxie
    1905 
    5,1
    mmmmmmm
    1906 
    3,4
    mmmmmmm
    1907 
    3,2
    mmmmmmm
    1908 
    2,0