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gés viennent au secours de ceux dont les croix sont plus lourdes.

Ô mon Jésus ! Ai-je bien compris ce grand devoir de la charité ? Au lieu d’allégir les croix des autres ne les ai-je pas rendues plus lourdes par mes dénigrements, mes injustices, mes envieuses et basses jalousies ? Au lieu d’aplanir le chemin qu’ils suivent, n’y ai-je pas plutôt semé des obstacles pour les faire tomber ? Ne me suis-je pas réjoui de leurs misères et de leurs chutes ?

Ô Jésus, donnez-moi pour mon prochain la charité du Cyrénéen, et faites moi bien comprendre que qui donne aux pauvres et aux faibles prête à Dieu.