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C’est quand vous souffrez que j’ose m’approcher de vous parce que la souffrance vous rend plus semblable à nous. Mais, quelque défiguré que vous m’apparaissiez dans la Voie Douloureuse, je vous reconnais encore pour mon Dieu, afin que vous reconnaissiez aussi mon âme sous les haillons et les plaies qui la couvrent. Faites que ma vie ressemble à la vôtre, et quand j’arriverai à mon Calvaire à votre suite, faites que mon âme, en s’échappant de mon corps crucifié, vous suive également au delà du tombeau.