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Ce n’est que vers onze heures que nous pouvons reprendre le chemin de Londres, et nous n’avions pas tout vu, ni tout entendu ; mais franchement nous en avions assez, et la lassitude remplaçait la jouissance.

Comme on peut le voir, le peuple de Londres a des palais, où moyennant quelques chelins sterling, il peut passer une agréable journée. Mais ces amusements dont on se lasse si vite sont bien peu de chose dans la vie d’un peuple, et sont bien insuffisants à son bonheur. On a beau dire, c’est encore de la vie paisiblement monotone dont on se lasse le moins.