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Sans doute elle n’a plus les preux chevaliers, les illustres marins, et les grands conquérants d’autrefois. Mais les temps sont changés, et il ne reste plus de Maures à expulser, ni de continents à découvrir.

Il lui suffit maintenant de produire des hommes d’État, des théologiens, d’illustres évêques, des écrivains, des orateurs, des poètes ; et il y en a parmi les contemporains dont elle a droit d’être fière.