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moindre goutte réfléchit le ciel. Quel que soit le sujet de sa poésie, elle est un hymne de réjouissance sur la beauté de la création, et il célèbre avec une joie toujours nouvelle les merveilles de la nature et celles de l’art, comme si elles lui apparaissaient dans leur jeunesse primitive et dans leur plus éclatante splendeur. »

Calderon se plaît trop à raconter, et se complaît dans les descriptions. Dans le dialogue il n’est pas aussi brillant que Lope. Il n’a pas sa verve et sa gaité. Mais il est plus philosophe, plus profond penseur, et son style est plus soigné.