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qui s’étoient précédemment annoncés comme amis de J. J. Rousseau, dérogeoient cruellement à ce titre. La seconde est consacrée à venger l’infortuné Genevois des atrocités dont fourmille l’exécrable note que M. Diderot a souffert qu’on insérât dans son misérable Essai sur la vie de Séneque. Cet ouvrage destiné à se perdre dans le gouffre de l’oubli, y entraînera-t-il la note qui lui a valu les regards du Public ; ou bien cette note partageant la célébrité des grands crimes, dont elle a les affreux caracteres, le préservera-t -elle d’y tomber ? Je suis fâchée qu’il n’appartienne qu’au tems de résoudre cette intéressante question.

La septieme lettre du 20 mai 1779 intitulée, Lettre d’un anonyme à un anonyme, ou procès de l’esprit & du cœur de M. d’Alembert, a pour sujet, l’Eloge de Georges Keith grand Maréchal d’Ecosse. Ouvrage trop connu, sans doute, pour que j’aye rien à en dire ici. La même raison m’empêchera de donner l’extrait d’aucun des écrits de M. d’Alembert, auxquels j’ai répondu.

La huitieme lettre du mois de juillet 1779 adressée à M. Fréron, & insérée dans l’Année Littéraire N̊. 21 de la même année, répond à une analyse qu’il avoit donnée du nouveau Dictionnaire historique dans le N̊. 18. Comme je suppose l’Année Littéraire aussi répandue qu’elle doit l’être, je ne rapporterai point cette analyse. Mais je ne puis m’empêcher de dire qu’elle me procura un plaisir bien rare, & bien sensible, pour quelqu’un qui aima Jean-Jaques, moins en raison de ses talens, que de son extrême bonté ; le plaisir de pouvoir le défendre sans accuser personne. Je le goûtai d’autant mieux, que