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sur la formule de la lettre de change qu’il lui a envoyée, un petit retranchement à faire sur lequel il seroit à propos que M. Fréderic Dutens fût prévenu. C’est celui du lieu de la date ; car quoique Rousseau sache très-bien que sa demeure est connue de tout le monde, il lui convient cependant de ne point autoriser de son fait cette connoissance. Si cette suppression pouvoir faire difficulté, Monsieur Dutens seroit prié de chercher le moyen de la lever, où de revenir au payement du capital, faute de pouvoir établir commodément celui de la rente.

J. J. Rousseau a laissé entre les mains de M. Davenport un supplément de livres à la disposition de M. Dutens, peur être réunis à la masse.

LETTRE AU MÊME.

À Paris le 8 Novembre 1770.

(Post tenebras lux.)

Je suis aussi touché, Monsieur, de vos soins obligeans que surpris du singulier procédé de M. le colonel Roguin. Comme il m’avoit mis plusieurs sois sur le chapitre de la pension dont m’honora le roi d’Angleterre, je lui racontai historiquement les raisons qui m’avoient fait renoncer à cette pension. Il me parut disposé à agir pour faire cesser ces raisons ; je m’y opposai ;