ne sont pas inférieurs à ceux que M. Gessner & vous avez si bien décrits. Saluez-le de ma part, je vous supplie, & recevez aussi mes remerciemens & mes salutations.
Voulez-vous bien, Monsieur, quand vous écrirez à Zurich, faire dire mille choses pour moi à M. Usteri ? J’ai reçu de sa part une lettre que je ne me lasse point de relire, & qui contient des relations d’un paysan plus sage, plus vertueux, plus sensé que tous les Philosophes de l’univers ; je suis fâché qu’il ne me marque pas le nom de cet homme respectable. Je lui voulois répondre un peu au long, mais mon déplorable état m’en a empêché jusqu’ici.
QUATRE LETTRES
À MONSIEUR
LE PRÉSIDENT DE MALESHERBES,
Contenant le vrai tableau de mon caractere & les vrais motifs de toute ma conduite.
J’aurois moins tardé, Monsieur, à vous remercier de la derniere lettre dont vous m’avez honoré, si j’avois mesuré ma diligence à répondre, sur le plaisir qu’elle m’a fait. Mais, outre qu’il m’en coûte beaucoup d’écrire, j’ai pensé qu’il fal-