Page:Rostand - Cyrano de Bergerac.djvu/194

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Mère marguerite.

Il est pauvre.

Sœur Marthe.

Il est pauvre.Qui vous l’a dit ?

Mère Marguerite.

Il est pauvre.Qui vous l’a dit ?Monsieur Le Bret.

Sœur Marthe.

On ne le secourt pas ?

Mère marguerite.

On ne le secourt pas ?Non, il se fâcherait.

(Dans une allée du fond, on voit apparaître Roxane, vêtue de noir, avec la coiffe des veuves et de longs voiles ; de Guiche, magnifique et vieillissant, marche auprès d’elle. Ils vont à pas lents. Mère Marguerite se lève.)

— Allons il faut rentrer… Madame Madeleine,
Avec un visiteur, dans le parc se promène.

Sœur Marthe, bas à sœur Claire.

C’est le duc-maréchal de Grammont ?

Sœur claire, regardant.

C’est le duc-maréchal de Grammont ?Oui, je crois.

Sœur Marthe.

Il n’était plus venu la voir depuis des mois !

Les sœurs.

Il est très pris ! — La cour ! — Les camps !

Sœur claire.

Il est très pris ! — La cour ! — Les camps !Les soins du monde !

(Elles sortent. De Guiche et Roxane descendent en silence et s’arrêtent près du métier. Un temps.)