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LE DUC, à l’attaché français.
Et vous ! vous qui veniez ici pour me défendre,
C’est en voulant m’ôter le scrupule et la foi
Qu’on veut m’assassiner vraiment : défendez-moi !
L’ATTACHÉ.
Non, Monseigneur, partez !
LE DUC.
Moi ? Comment ? Que je laisse ?…
L’ATTACHÉ.
Partez, je vais aller défendre la comtesse !
LE DUC.
Et vous qui n’êtes pas, Monsieur, mon partisan,
Vous assureriez donc ma fuite ?
L’ATTACHÉ.
Ce que j’en fais, c’est pour cette femme !
LE DUC.
Mais…
L’ATTACHÉ, à Prokesch.
Courons tous les deux ! — Prokesch connaît la route !
LE DUC, hésitant encore.
Je ne peux…
PLUSIEURS VOIX.
Si ! si ! si !
MARMONT.
(On entend le galop d’un cheval.)
TOUS.
Partez donc !
LA COMTESSE, apparaissant dans l’uniforme du duc, couverte de boue, pale, échevelée, hors d’haleine.
Malheureux ! — vous n’êtes pas parti !