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Scène IV
LE DUC, PROKESCH
des masques passent de temps en temps.
des masques passent de temps en temps.
PROKESCH, au duc.
Quoi ! parmi ces gaîtés une langueur pareille ?
Qu’a donc fait Metternich ?
(Mouvement du duc.)
Je vous trouve énervé !
LA CHINOISE, qui repasse avec l’Ours, remarquant un bloc de pierre qu’il porte sous son bras.
Mais que portez-vous donc sous le bras ?
L’OURS, flegmatiquement.
Mon pavé.
(Ils s’éloignent.)
PROKESCH, au duc.
Le complot va très bien si j’en crois plusieurs signes.
(Il tire de sa poche un billet.)
Ne m’a-t-on pas remis, ce matin, ces deux lignes ?
(Il lit.)
Dites-lui de venir de bonne heure et qu’il ait
Son uniforme sous un manteau violet !
— Prince, c’est pour ce soir, car ce billet…
LE DUC, prenant le billet et le chiffonnant entre ses doigts.
D’une femme qui veut au bal me reconnaître !
J’ai suivi le conseil, d’ailleurs, n’étant ici
Venu que pour chercher aventure.
PROKESCH, désolé.
Non !
LE DUC.
Si !
PROKESCH.
Mais alors, le complot…
LE DUC, à lui-même.
Que de faire monter, pays clair et sublime,