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Supprimer tout ce qui — pauvre enfant trop nerveux ! —
Vous rappellerait trop de quel père vous êtes…
LE DUC, montrant le parc.
Eh bien ! arrachez donc toutes les violettes,
Et chassez toutes les abeilles de ce parc !
L’EMPEREUR, à Metternich.
Changez tous les valets !
METTERNICH.
Hermann, Albrecht, Gottlieb !
LE DUC, lui montrant, par la fenêtre ouverte, l’étoile du soir qui vient de s’allumer.
Cette étoile pourrait me parler de la sienne !
L’EMPEREUR.
Je veux, pour Dietrichstein, tout de suite, signer
Un nouveau règlement.
(À Metternich.)
Écrivez !
METTERNICH, s’asseyant à la table et cherchant des yeux de quoi écrire.
L’encrier ?
LE DUC.
Sur la table, le mien ; je permets qu’on s’en serve.
METTERNICH.
Où donc ?… Je ne vois pas…
LE DUC.
En bronze et marbre vert.
METTERNICH, regardant partout.
Je ne vois rien.
LE DUC, désignant la console de droite, sur laquelle il n’y a rien.
Prenez l’autre, là-bas, dont s’allument les ors,
Dans le grand nécessaire…
METTERNICH, effaré, passant la main sur le marbre de la console.
Où ?
L’EMPEREUR, regardant le duc avec inquiétude.
Quels encriers ?