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De bœufs ! diable ! c’est cher !…
(Il passe le papier au chambellan en disant :)
Accordé !
LE PAYSAN, avec effusion.
Notre père !
L’EMPEREUR, passant au chambellan la supplique d’une paysanne, qu’il vient de lire.
Accordé !
LA PAYSANNE, le bénissant.
Père Franz !
L’EMPEREUR, s’arrêtant devant un pauvre homme qu’il reconnaît.
À la maison ?
L’HOMME, tournant son bonnet dans ses mains.
Pas mal.
L’EMPEREUR, après avoir passé la pétition au chambellan, arrive devant une vieille villageoise.
Eh bien ? la vieille, eh bien ?
LA VIEILLE, pendant que l’Empereur lit sa supplique.
Oui, tu comprends, le vent a fait mourir les poules…
L’EMPEREUR, passant la supplique.
Allons, soit !
(Il prend un autre papier que lui tend un Tyrolien et, après avoir lu.)
Un chanteur ?
LE TYROLIEN.
Je sais iouler.
L’EMPEREUR, souriant.
— Viens à Baden, demain, chanter chez nous.
LE CHAMBELLAN, annotant la supplique que lui passe l’Empereur.
Le nom ?
LE TYROLIEN, vivement.
Schnauser.
L’EMPEREUR, arrêté devant un grand gaillard aux jambes nues.
Un montagnard ?
LE MONTAGNARD.
Là-bas, à l’horizon,