Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/80

Cette page a été validée par deux contributeurs.

un instant au bord du belvédère, séduit par la beauté du ciel en désordre. Un rayon électrique, projeté du haut d’un théâtre, tomba dans ce moment sur ma jeune compagne. Je la regardai avec un inconscient émerveillement, comme un grand frère pourrait regarder une sœur très jolie. La brise secouait sa robe, ses cheveux, son fichu frangé d’argent. Elle baissait sa tête claire, elle rêvait. Les nues, en s’écartant, parfois montraient le Lion, le Bouvier errant avec la Couronne, la Vierge avec le frais Épi. Ensuite, ces constellations s’effaçant, Hercule apparaissait sur Ophiuchus ou, au nord, Cas-