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notre effort… et toute tristesse aussi qui ne repose que sur des imaginations !

— Ah ! fit-elle… connaissez-vous des tristesses qui ne reposent pas sur des imaginations ?…

— Toutes celles, repris-je avec d’autant plus de fermeté que j’étais gêné de la niaiserie de ma réponse, — toutes celles qui sont légitimes… qui naissent à propos de nos parents et de nos devoirs !

— Ce sont des imaginations !

— Ce sont des réalités, m’écriai-je… et sans elles l’homme descendrait au-dessous de la brute.

Elle fit un geste d’impatience et de reproche :