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raude des autres écorces automnales. Nul filigrane des bois n’a la finesse exquise des bouleaux, la grâce de leurs ramilles tremblantes sous un ciel gris.

Un peu à l’arrière, deux platanes élevaient de fermes troncs pâles, où l’écorce tombait par grandes plaques, et dont les branches semblaient de sombres boas tachetés de jaune clair.

Un peuplier blanc, vrille dans le ciel, vert-de-grisé à la base, puis de plus en plus clair, finissait, à la cime, en flèche de métal blanc, tandis que des peupliers d’Italie s’élançaient, sveltes, à côté d’un pin du Canada épais,