Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/49

Cette page a été validée par deux contributeurs.

amoureux d’elle, l’idée ne m’en vint certainement pas : Mary me semblait aussi loin de moi que si elle eût habité une autre planète. J’étais ému, à l’idée que sa petite chimère pût lui causer quelques insomnies, j’étais touché de ce que sa chère grâce se commît à me prêter la forme de l’amoureux, mais tout s’arrêtait là, — et sans argutie. J’ai beau fouiller ces souvenirs et y vouloir découvrir l’équivoque, je n’y rencontre en vérité que ma parfaite bonne foi. J’en revenais toujours à me dire : « Comment faire pour qu’elle n’en ait pas de chagrin » ?

Il me semblait urgent de choisir quelque plan dont je