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position était assurée, mon avenir sans nuages. M. Ditchfield avait même pris des dispositions telles que la misère matérielle ne pouvait m’atteindre, en cas d’accidents auxquels je ne pensais d’ailleurs jamais.

C’est dans la deuxième année de mon séjour à Grenville Lodge, qu’arriva l’événement qui devait avoir une influence si néfaste sur ma vie. Une belle-sœur de mon maître, qui vivait au Canada, venait de mourir. Sa fillette, Mary, alors âgée de quatorze ans, se réfugia auprès de son oncle. C’était bien la plus charmante créature, timide, aux grands yeux, les joues