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maniement des instruments délicats enchantait cet homme malhabile qui ne pouvait se servir d’un objet sans le briser. J’étais sa main, en quelque manière, toujours prête à exécuter ses fantaisies, et si les résultats ne répondaient point à ses espérances, il avoua toujours que je n’y étais pour rien, que j’exécutais à merveille ces multiples expériences, auxquelles la nature refusait de faire les réponses sollicitées.

Pour ses colères, j’appris à les subir, comme on subit la pluie, le vent ou l’orage. Elles étaient vraiment effrayantes. Il y dépensait, dans les premiers moments, un vocabu-