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dont j’étais l’associé, dans un commerce d’instruments de physique, précaire depuis plusieurs années déjà, — par suite du scrupule extrême que nous apportions à vendre des instruments parfaits. — La mort de mon père me laissa sans crédit. J’avais trop peu d’aptitudes commerciales pour lutter contre un habile homme qui convoitait notre fonds et qui l’eut, grâce à des créances rachetées de toutes parts. J’étais ruiné, et ma mère avec moi ; je ne savais que faire, n’ayant de vrai aucune profession définie.

Un vieux savant qui fréquentait notre boutique offrit de me recommander à