Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/116

Cette page a été validée par deux contributeurs.

yeux, en murmurant d’une voix soumise :

— Oui, votre femme.

J’étreignis sa main ; une beauté neuve s’ajoutait à la blonde beauté de mon amie, beauté de recommencement du monde, splendeur de résurrection.

— Mary, fis-je… est-ce que c’est vrai ?

— Comme ma vie même !…

— Et comment cela s’est-il fait ?

— Oh ! très simplement. Je n’ai eu qu’un mot à dire et mon souhait a été exaucé… Nous ignorions combien était indulgente la tendresse de mon oncle pour vous et pour moi…