Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Nous revînmes sous les chênes trapus, les beaux hêtres, les vieux ormes des Kensington Gardens. La lune mince, indécise encore comme une nuée, flottait parmi les vapeurs en chevelures de lumière blanche, en fins amas de dentelles, en duvets.

— Michel, me dit M. Ditchfield, au moment où nous rentrions, si vous êtes malheureux, pourquoi du moins n’en pas dire la cause à votre ami ? Ignorez-vous que j’ai pris envers moi-même l’engagement de vous rendre heureux autant qu’il est en mon pouvoir ?