Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/270

Cette page n’a pas encore été corrigée


Quand le grand œil dans les Jumeaus arrive,
Un jour plus dous seréne l'Univers,
D'épics crestés ondoient les chams vers,
Et de couleurs se peinture la rive.

Mais quand sa fuite obliquement tardive,
Par le sentier qui rouille de travers,
Atteint l'Archer, un changement divers
De jour, d'épics & de couleurs les prive.

Ainsi quand l’œil de ma deesse luit
Dedans mon cœur, dans mon se produit
Un beau printans qui me donne asseurance :

Mais aussi tost que son raion s'enfuit,
De mon printans il avorte le fruit,
Et à miherbe il tond esperance.

MURET dä'äame f: 801:1. )Le' :Ïgâlîelgäeü. Plus lu Jumeau. Cc qui (î: fa‘iz le 'shuiniême de Maifelb Pro- lcmæc. Par lefentierqai mon: de "au". Par le cercle apclé Zodiaque. Mm: Plu-h:er xvm.de Nouô-

brc. 114m, llfaizauoner. y » v


Fauche, garçon, d'une main pilleresse,
Le bel émail de la verte saison,
Puis à plein poin enjonche la maison
Du beau tapis de leur meslange espaisse.

Dépan du croc ma lyre chanteresse:
Je veus charmer, si je puis, la poison,
Dont un bel œil sorcela ma raison
Par la vertu d'une œillade maitresse.